Séquelles de lésion musculaire :
Syndrome douloureux myo-fascial : Le syndrome de douleur myofasciale est une douleur musculo-squelettique se caractérisant par une douleur locale et référée perçue comme étant profonde et constante, et par la présence de points de déclenchement myo-fasciaux dans n’importe quelle partie du corps.
Point gâchette ou trigger point : Les points Trigger sont des zones de la fibre musculaire qui restent « bloquées » en contraction, ils sont palpables sous forme de «nœuds durs» ou de corde et peuvent engendrer douleurs et limitation de la mobilité du muscle concerné.
Técarthérapie : La thérapie cellulaire permet la mobilisation des ions intra et extra cellulaires, augmente la perméabilité membranaire et le métabolisme cellulaire. La relance des échanges et la restauration des équilibres électriques améliorent les processus naturels de cicatrisation et de régénération tissulaire.
Ondes de choc extra-corporelles : consiste à diriger une source d’énergie, sur la structure incriminée dans l’espoir d’en favoriser la guérison. On oppose les ondes de choc focales d’efficacité souvent redoutable sur les calcifications, les douleurs musculaires ou tendineuses aux ondes de chocs radiales beaucoup plus superficielles, très douloureuses pour le patient et moins efficaces.
Claquage : Il s’agit d’une déchirure musculaire grave ou de moyenne gravité. Elle necessite une interruption sportive de plusieurs semaines jusqu’à plusieurs mois. Une injection de PRP peut accélérer le processus de cicatrisation. Il existe des lésions musculaires plus bénignes comme la contracture (arrêt sportif autour de 5 jours) ou l’élongation (arrêt sportif autour de 10 jours).
Ostéophyte : excroissance osseuse apparaissant au niveau d’une articulation arthrosique.
Bursite : inflammation d’une bourse séreuse qui correspond à une bourse de glissement entre 2 structures. La bursite sous-acromio-deltoïdienne de l’épaule en est l’exemple le plus fréquent.
Ténosynovite : tendinopathie caractérisée par l’inflammation du tendon et de sa gaine synoviale.
Tendinopathie : C’est une pathologie d’un tendon qui correspond dans le langage commun à une tendinite, terme impropre sur le plan médical. En fait le « ite » signifie inflammation et en général dans les atteintes tendineuses, il y a peu ou pas d’inflammation.
Entorse : distension ou rupture d’un ligament. Elles sont classées en 3 stades :
Stade I : distension simple ; stade II : rupture partielle ; stade III : rupture complète.
Périostite : inflammation affectant le périoste. En général, il s’agit d’une périostite tibiale unilatérale ou bilatérale. Elle concerne souvent les gymnastes, coureurs à pied ou footballeurs. Attention de ne pas se laisser piéger par une fracture de fatigue. L’apport d’un IRM, Scanner ou Scintigraphie osseuse peut être utile.
Algoneurodystrophie (Syndrome Douloureux Régional Complexe) : dérèglement du système nerveux végétatif. Elle associe douleurs diffuses, raideur et troubles trophiques. Elles surviennent le plus souvent dans un contexte post-traumatique ou post-chirurgical. L’évolution peut être particulièrement longue.
Coccygodynie : douleur de la région coccygienne allant de la gène ou du simple inconfort à la douleur aigue très invalidante. C’est une douleur lors de la station assise ou immédiatement après ou dans l’activité sportive. La coccygodynie peut compliquer un traumatisme, un accouchement, des contraintes répétées ou une intervention chirurgicale. Dans quelques cas, le facteur déclenchant n’est pas connu.